Les chants pour le carême
Pendant le carême, les messes de la paroisse seront accompagnées de chants nouveaux, à la fois pour le carême et pour l’année de la miséricorde.
Paroisse catholique francophone de Francfort
Tous les dimanches la messe à 11h
Pendant le carême, les messes de la paroisse seront accompagnées de chants nouveaux, à la fois pour le carême et pour l’année de la miséricorde.
L’ensemble de la paroisse de Nied-Griesheim et la paroisse italienne organise un voyage à Rome du 15 au 23 Octobre 2016.
Nous sommes bien sûr invités à y participer. Le programme envisagé est le suivant:
Les paroisses allemandes et de langue étrangère du secteur de Nied-Griesheim (dont la paroisse francophone fait partie) organisent un pèlerinage à Rome lors de cette année sainte de la miséricorde, du 15 au 23 octobre 2016.
Le voyage se fera en bus (en passant par Milan et Parme) ou en avion (vols le 16 octobre, retour le 22).
Plus d’informations seront disponibles prochainement. L’inscription définitive se fera en janvier.
A l’initiative du pape François, l’Église entre dans une « Année sainte », le 8 décembre 2015: le jubilé extraordinaire de la miséricorde. Soyons en communion avec toute l’Eglise, au moment où le pape ouvre solennellement ce temps de grâce.
L’Année sainte de la miséricorde s’ouvre le 8 décembre 2015 et sera conclue le 20 novembre 2016 (bulle d’indiction Misericordiae Vultus § 3 et 5). Cette date du 8 décembre est doublement significative. En tant que solennité de l’Immaculée Conception, « cette fête liturgique montre comment Dieu agit dès le commencement de notre histoire.
La posture assise est l’attitude de l’écoute, celle où l’être se recueille pour que l’attention puisse être maximale et que les oreilles puissent écouter tout à leur aise. Alors que la station debout requiert une certaine vigilance, la station assise permet au corps — en particulier au regard et à l’écoute — de se reposer tout en se rendant disponible pour la méditation.
Se tenir debout est l‘attitude la plus noble et la plus liturgique.
La station verticale est le propre de l‘homme (l’expression «ne pas tenir debout» exprime une grande faiblesse physique ou psychologique). Pour exprimer son bien-être, sa force, sa joie, l’homme lève spontanément la tête ou tend les bras vers le ciel. Se tenir debout est le position de la dignité et de la liberté: les pieds bien sur terre, mais la tête levée vers la voûte céleste.
La position debout évoque à la fois le Christ ressuscité, l’Homme nouveau qui s’est levé dans la lumière de Pâques, et la vie future lorsque nous nous tiendrons devant la face du Père. Comme l’écrit Basile de Césarée dans son traité consacré au Saint Esprit: «C‘est de-bout que, le dimanche, nous faisons des prières. Mais tous n’en savent pas la raison. Ce n’est pas parce que, «ressuscités avec le Christ, nous devons rechercher les choses d‘en haut», afin d’obtenir grâce au jour de la résurrection, que nous nous recommandons nous-mêmes en priant debout, mais bien parce que ce jour réalise d‘une certaine manière l‘image du monde à venir… Moïse n’a pas parlé du premier jour mais de «un jour»: «Il y eut un soir, il y eut un matin: un jour», comme une chose qui se renouvelle. Donc, un jour est semblable au huitième, ce jour unique… ce jour sans fin qui ne connaîtra ni soir, ni lendemain. C’est pourquoi l‘Eglise enseigne à ses enfants d’accomplir leurs prières, en ce huitième jour, en se tenant debout.» Nous prions debout, dit saint Augustin, parce que c’est un signe de la résurrection. «Près de la croix de Jésus se tenaient debout sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala » (Jn 19,25). Debout, nous sommes prêts à nous mettre en route, comme les Hébreux lors de la première Pâque.
Bien que chaque eucharistie et chaque dimanche célèbrent, en quelque sorte, Pâques, même en Carême, la tonalité pénitentielle de « Quadragésime » (premier nom donné au Carême, signifiant « quarante jours ») a amené à renoncer au chant de l‘Alléluia. Celui-ci a pris très tôt un accent pascal et on l‘a évité pendant le Carême, en Occident, pour mieux s‘en réjouir dans la nuit de Pâques: « L‘Alléluia est chanté en tout temps en dehors du Carême. Les versets sont pris au Lectionnaire ou au Graduale. Pendant le Carême, on remplace l‘Alléluia par un verset avant l‘Evangile, qui se trouve dans le Lectionnaire. On peut encore chanter un autre psaume ou `trait´, tel qu‘on le trouve dans le Graduale » (Présentation générale du Missel romain, no 62).
« Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites: ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu‘ils jeûnent.
Amen, je vous le déclare: ceux-là ont reҫu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret; ton Père qui voit au plus secret te le rendra.“ (Mt 6, 16-18)
Par ces mots, Jésus nous donne notre feuille de route pour le Carême: jeûner, oui (et prier, et partager), mais pas dans n‘importe quelles conditions. Pas par hypocrisie ou par calcul, pas pour se faire remarquer. La bonne attitude spirituelle, personnelle ou en communauté, est bien d‘adopter une certaine discipline, mais sans s‘en attribuer un quelconque mérite: maîtriser son corps libère l‘esprit et le coeur, et c‘est ce qui va nous rendre plus disponible à Dieu et aux autres. Le but du Carême n‘est pas une sorte de rééducation spirituelle (à coups d‘exercices difficiles et méritoires!) mais un plus grand amour des pauvres et des exclus, une plus grande ressemblance avec le Christ.
Au long de notre chemin de Carême, seul et en Eglise, ne cherchons pas à comptabiliser les „bons points“ que nous avons gagnés… Demandons-nous simplement, chaque jour, si l‘amour du Christ est mieux connu des hommes grâce à nous. Et si, à notre témoignage, d‘autres nous ont rejoints sur la route et se mettent eux aussi en chemin, pour avancer vers la vie.