Ne sacrifions pas dimanche pour gagner plus

Mgr Barbarin

« Le jour du Seigneur est le seigneur des jours“ disait Jean-Paul II. Il serait heureux qu‘en France, les chrétiens donnent à ce sujet un témoignage clair. Ce jour là, ils son invités à vivre dans une logique autre que celle de la production ou du commerce. Ils prennent le chemin de l‘Eglise pour retrouver la communauté, ils posent des actes concrets de partage: prendre du temps pour les proches, visiter une personne malade ou âgée, donner de leurs biens à qui en a besoin… Celui qui sait garder de la distance par rapport à l‘argent et au travail offre un témoignage de liberté, toujours très parlant.

Benoît XVI a expliqué cela plusieurs fois: « Il est indispensable que l‘homme ne se laisse pas asservir par le travail, qu‘il n‘en fasse pas une idole, prétendant trouver en lui le sens ultime de sa vie. C‘est dans le jour consacré à Dieu que l‘homme comprend le sens de son existence ainsi que son travail.“
Le précepte du repos hebdomadaire protège la vie des familles et sert la dignité et la liberté de chacun. Il donne un espace pour la prière, la détente et la gratuité, pour la joie toute simple de retrouver les siens.
Extrait du document « Ne sacrifions pas dimanche pour gagner plus“ par le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon

Editorial: Carême 2015

En ces temps difficiles, après des semaines marquées par les tragédies des attentats terroristes ainsi que toute l’émotion qu’elles ont soulevée et soulèvent encore, nous avons prié pour la France éprouvée, meurtrie, en deuil. 

Nous entrons en Carême.

bougie-01Nous sommes en marche vers Pâques. Le carême est une marche difficile, 40 jours de désert, de mise à l’épreuve, difficile, parce que,  si nous prenons au sérieux ce temps de carême, cela nous demandera des efforts. Nous serons invités à établir la vérité sur nous-mêmes, en vérifiant et en renouvelant notre alliance avec Dieu, notre relation à Dieu dans la prière. Pendant 40 jours, Il va nous faire signe,  nous appeler à changer de vie. Nous serons amenés à vérifier et à renouveler notre alliance avec nos frères, la qualité de nos partages et de notre solidarité ; à vérifier également notre relation, notre alliance avec ce monde, avec  tous ces biens que nous  consommons. Notre marche vers Pâques suppose cette épreuve de vérité pour, à terme, entrer dans cette Alliance nouvelle donnée par Jésus et scellée une fois pour toutes au matin de Pâques.

L’Eglise nous invitera dans sa liturgie à vivre toute l’aventure de notre foi qui s’est développée depuis des siècles, depuis les origines, depuis  l’alliance avec Noé, en passant par Abraham, Moïse, les prophètes, jusqu’à la venue  de Jésus.

Après le déluge,  Dieu s’est engagé à ne pas détruire l’humanité. Son alliance avec le monde Il l’a figurée par l’arc en ciel. Face à la violence destructrice des hommes, Dieu se refuse de détruire, il aime trop sa création, jamais il ne la détruira. « Je mets mon arc en ciel au milieu des nuages pour qu’il soit signe de l’alliance entre moi et la terre ». Un signe… en attendant le Signe définitif : Jésus vainqueur du mal. Voilà le mystère de la foi que nous sommes invités à vivre en ce temps de carême.

De Noé à Jésus, c’est toute la Bible, c’est toute l’histoire de notre humanité, c’est toute une traversée où vie et mort s’affrontent. Il s’agit de passer de la mort à la vie, c’est l’éternelle Pâques (Pâques veut dire passage).

« Peuple de l’Alliance, ton Dieu te fait signe. »

 Père Slawek

Homélie du 11 janvier 2015

Chers amis,

P. Gaby Geagea

P. Gaby Geagea

je m’appelle Gaby Geagea, je suis prêtre libanais, en Allemagne depuis 2011 en tant que supérieur de la mission maronite en Allemagne. Entre 2006 et 2010 j’étais à Vienne en tant que aumônier de la communauté francophone.

Je suis profondément touché par le fait que Dieu, la Providence, m’aient ramené pour être parmi vous, particulièrement en ce jour. En tant que Libanais, en tant que maronite, j’aime la France : celle-ci fait partie de notre Histoire, de notre identité aussi bien ecclésiale que nationale, depuis Louis IX jusqu’à aujourd’hui.

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Noël

Venite adoremus !

Venite adoremus !

Comme tu as voulu il y a deux mille ans
Naître dans une étable cher Emmanuel,
Accepte de naître dans mon cœur
Et d’y faire ta demeure en ce Noël.

Messe de Noël le mercredi 24 décembre à 20h

Avent 2014 – Editorial

L’année liturgique commence le premier dimanche de l’Avent, c’est-à-dire cette année le 30 novembre.

«Avent» vient de «ad-ventus»: venue, arrivée; il s’agit des quatre semaines préparatoires à la venue du Christ dans la nuit de Noël. Mais pourquoi attendre encore le Messie puisqu’il est déjà venu, il y a 2000 ans? Certes «Jésus est né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand» (Mt 2,1); mais en même temps, nous pourrions dire qu’il n’a pas fini de venir ; ou encore: qu’il n’est pas venu complètement. Le P. Pierre Teilhard de Chardin (1881- 1955) le dit plus poétiquement: «Le Christ n’a pas achevé de se former ; il n’a pas ramené à Lui les derniers plis de la Robe de chair et d’amour que lui forment ses fidèles» (Écrits de guerre). En prenant chair de notre chair, le Verbe a assumé toute humanité; encore faut-il que nous consentions maintenant à le laisser naître en nous. C’est pourquoi la liturgie de ces quatre semaines nous invite à faire nôtre le désir des prophètes comme Isaïe et Jean Baptiste, des pauvres et des justes comme Zacharie, Élisabeth, Siméon et Anne, et surtout de la Vierge Marie et de saint Joseph. La prière, qu’avec les premiers chrétiens, l’Église redit à chaque Eucharistie, prend durant l’Avent tout son sens : «Maranatha; Viens, Seigneur Jésus !» (Ap 22,20).

Cette attente s’exprime tout d’abord par l’écoute de la Parole de Dieu. Nous accueillons la nouvelle traduc-tion des textes bibliques pour la liturgie. Que le Seigneur touche nos que par sa Parole qui plein d’amour et de miséricorde.

Bon Avent à vous tous.

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